Brami mère & fille

Double portraits écrits

La Charte est très heureuse de vous offrir un double autoportrait « tricoté » en famille et publié en deux parties… Toutes deux chartistes, ces deux belles plumes – qui partagent bien plus qu’un patronyme – ont joué pour vous le jeu avec plaisir : merci à elles !

Maïa Brami et Élisabeth Brami de A à Z 
« Alphabiographies » croisées, en 26 lettres et à 4 mains



A (Maïa)
Pour moi, la lettre « A » est rouge orangée. J’ai la chance d’être atteinte de synesthésie — « Les Voyelles » de Rimbaud, ça vous dit quelque chose ? Je suis persuadée que cette interaction des sens participe à mon plaisir d’écrire. J’ai un rapport sensoriel aux mots.
« A » aussi comme adolescence, mon premier public.
« A » comme atelier d’écriture. J’en conduis depuis quinze ans dans les écoles, collèges, médiathèques et au Mémorial de la Shoah. Outre le sentiment d’être utile à des enfants bloqués dans l’apprentissage de la langue, leur parcours scolaire, j’ai la sensation de leur permettre de rêver à nouveau en les ouvrant à leur imaginaire et en les réconciliant un peu avec eux-mêmes.

Maïa par Élisabeth



B (Élisabeth)
Bon, à défaut du « A » pour chanter mon amour des abécédaires et de l’alphabet (l’Alphabêtisier date de 1991) je dirais donc :
« B » comme Bordas, éditeur de mes premiers pas d’auteure. J’étais fière qu’il soit aussi un éditeur scolaire.
« B » comme bêtises : souvent j’ai écrit des bêtises « très culottées » (Seuil) sous forme de Cacalogue ou de Dico (Casterman) ou d’inventaires (Moi j’adore, la maîtresse déteste, Seuil). Les bêtises, c’est bon pour la santé.
« B » comme bêtes : une petite futée de CM1 m’a demandé un jour si j’écrivais autant d’abécédaires, de bêtises et d’astuces bébêtes sur les bêtes (Cent bêtes pour ceux qui s’embêtent, Seuil) à cause de mon prénom… Élisabeth. Pas bête !!
« B » comme bébé : ils sont pour moi des lecteurs de première importance (Le Dico des bébés fut le premier Hachette, puis Casterman)
« B » comme bobards : dans mes livres je balance beaucoup sur les bobards bidons des adultes (Dico tout faux chez Hachette et Le Gros Ralbum de tous les y’en a marre au Seuil). 
Mais bien sûr « B » comme bibliothèque. Les bienfaisantes « biblis » m’ont sauvé la vie. Elles sont aujourd’hui plus que jamais nos barricades contre la barbarie.

Élisabeth par Maïa



C (Maïa) 
Comme la Charte : simple membre parrainée à mes débuts par — excusez-moi du peu — Susie Morgenstern et Marie-Aude Murail, je termine deux ans de vice-présidence et continuerai désormais l’aventure en tant que secrétaire générale, bien décidée à rester impliquée pour défendre les auteurs. J’ai beaucoup aimé aussi tenir la revue de web mensuelle, conçue à la manière d’une fenêtre sur les débats et les avancées en cours.



D (Élisabeth)
Comme dictionnaire : le Petit Larousse illustré fut mon livre de chevet en primaire et le Dictionnaire des racines des langues européennes au collège. Du coup, en dette, j’ai publié les Drôles de dicos : dix titres chez Hachette, puis trois chez Casterman. Divers thèmes désopilants de A à Z.
« D » comme dire en direct mais pas de façon didactique, le dur et le doux de la vie, dans des duos durables avec des dessinateurs doués, délirants, délicats. Peu de déception en définitive.
« D » comme défendre le droit de l’enfant à sa vérité (Chère madame ma grand-mère, Nathan), au respect, à la lecture (L’Antilivre de lecture, Albin Michel)… sans oublier de dresser la liste des devoirs (Mon Superlivre de la politesse, Casterman).
« D » comme Dolto (Françoise) dont j’ai suivi le séminaire et décidé de désarmer ses détracteurs, dare-dare avec le Dr Delaroche pour la donner à relire ou découvrir aux parents du XXIème siècle (Dolto, l’art d’être parents, Albin Michel).

E (Maïa)
Comme Élisabeth, ma mère, papesse de la littérature jeunesse, artiste aux mille projets, qui m’a donné le goût des livres — m’emmenait chaque année au Salon du livre à l’époque regrettée du Grand Palais —, du papier, de l’encre, des plumes, des tampons… qui m’a initiée à l’art. Celle qui m’a appris à croire en mes rêves, à me battre pour les faire advenir. Celle qui me soutient encore aujourd’hui dans mes moments de doutes, ma première lectrice — avec mon père.
« E » aussi comme écrivain : je déplore qu’en France on catégorise les artistes. Pourquoi y aurait-il au firmament des écrivains de littérature générale et à la queue de la comète des « auteurs jeunesse » ? Et comment appelle-t-on alors quelqu’un qui publie pour les deux publics et s’encanaille à composer de la poésie ? Dans le mot « écrivain », on entend bien le verbe « écrire » et c’est ce qui me qualifie le mieux.
« E » comme enfants, un public exigeant et généreux, que je ne remplacerais pour rien au monde.


F (Élisabeth)
Comme famille formidable et fantasque. Je suis franchement fière de ne pas avoir fait naître deux filles falotes et fonctionnaires, mais fabriqué deux fameuses écrivaines : Maïa et Alma. Fichtre ! Pas facile cette filiation de deux parents écrivains, mais faisable au final !
« F » comme fiction : fonction fondatrice fondamentale sans laquelle la réalité serait un fardeau voire une flippante faillite.
« F » comme fignoler ce festival de mots, cette farandole de bios farfelues avec ma fille (the First). Et être fidèles à notre conception de partage d’écritures. Fabuleux !


G (Maïa)

Comme Grasset Jeunesse, mon premier éditeur. J’ai eu la chance de publier à 24 ans l’histoire de Nina. Le plus difficile aura été de trouver le titre : Vis ta vie, Nina. Un roman pour adolescents écrit en 3 petites semaines sous le coup de l’inspiration, et qui m’a valu le Prix Chronos. Je n’oublierai jamais le message sur mon répondeur de l’éditrice d’alors, Marielle Gens, espérant que le manuscrit ne soit pas déjà pris ailleurs vu sa lenteur à me répondre.
« G » aussi comme grandir. J’ai remarqué que la plupart de mes livres, qu’ils soient pour enfants ou pour adolescents, se cristallisent autour de cette question essentielle : comment dépasser ses peurs, arriver à s’accepter tel que l’on est, à imposer ses choix pour gagner son indépendance sans jamais abdiquer ses rêves ? J’aime ausculter cette période de l’adolescence faite d’hormones et de confusion, ce moment crucial où l’adulte en devenir mijote, où tout est possible mais ou rien ne semble possible.



H (Élisabeth)
Comme Horreurs de l’Histoire (« avec une grande Hache »). J’en parlais en 2000 dans le Dico des Monstres (illustré par Emmanuelle Houdart, Hachette) et si ce livre a disparu, les monstres courent encore dans les rues.
« Très étrange qu’à la lettre H
Tant de mots monstrueux se cachent…
Ils nous hantent, ils nous horripilent,
Ils sont hideux, horribles, hostiles.
Ils nous houspillent et se déchaînent
Dans un grand hurlement de haine :
En plus, parfois ils déterrent
D’hallucinantes haches de guerre
En forme de bombe H ou d’Hitler ;
Bien entendu, le mot « humain »
Prend un « H » vous le savez bien.
Et si c’était pour que l’on sache
Que dans l’Homme, un monstre se cache ? »


I (Maïa)
Comme illustrateurs : projet commun d’album — En rentrant de l’école (Grasset Jeunesse) avec Fanch — ou rencontres heureuses par le biais des éditeurs — Ingrid Monchy pour Mon arbre ami (Casterman) ou Barroux pour Goûte au moins !, avec lequel j’ai fait ensuite un beau livre adulte Karma Sutra (Magellan & Co), rien de plus inspirant que de mettre les arts en résonance, et quand je peux, j’associe donc la musique aux mots et aux images, que ce soit par exemple dans mon recueil poétique Pour qu’il advienne (Caractères), collaboration posthume avec mon grand-père, le peintre Emanuel Proweller sur des chants de la compositrice Sarah Nemtsov, qui a mis mes poèmes en musique ou dans la conception même de mes ateliers pédagogiques au Mémorial de la Shoah, qui mêle Histoire, arts et écriture, ou encore lors du festival « Arts en Résonance » franco-berlinois, que j’ai coordonné au Centre Pompidou en 2012 basé sur le même dialogue, ou tout simplement quand je propose, lors de mes ateliers d’écriture, de laisser aller son imagination sur des mélodies — musique classique, contemporaine, traditionnelle.

J (Élisabeth)
Quand j’étais petite, une publicité (on l’appelait réclame) disait : « Avec un J comme joie ». Où se situe ma joie à moi ? Je la ressens lorsque je me jette jusqu’au cou dans un JE autre que le mien et que je parviens à juguler mes jérémiades (pourtant justifiées) pour les partager.
« J » comme jeunesse : ma définition de la littérature jeunesse ? C’est la littérature vieillesse moins les rides. Mais les salons jeunesse vieillissent, les auteurs aussi (et j’en suis), certains jouent même à mourir. Pourtant les plumes et les esprits restent juvéniles. La Charte est bien placée pour en juger. Pendant quinze ans je n’ai écrit que pour les 0-13 ans. Thierry Magnier était tombé juste : il m’appelait « auteure pré-pubère » !
« J » comme jouer et jubiler aux jeux de langue débiles et joyeux jonglages d’idées : Petites popotes pour les petits potes au Seuil ou Motamots chez Thierry Magnier, et tant d’autres…
« J » comme journal intime : un genre littéraire que j’aime particulièrement (Je renaitrai de vos cendres chez Flammarion, Cher album au Seuil ou encore La poubelle des larmes chez Thierry Magnier).

K (Maïa)
Avouons-le, K est un cas. Il a réussi à mettre la mère et la fille dans le KK !


L (Élisabeth)
Comme lire, livre, lecture, littérature, liberté du lecteur. Causes que je « marraine » : je réponds présente aux Incorruptibles, à Lire et faire lire ou en sillonnant la France auprès des scolaires et de notre public comme le font tous les auteurs et les illustrateurs.
« L » comme Lili-Bobo, ma première fille de papier née en 1990 avec comme parrain B. Legendre, née du couple homoparental que j’ai formé avec Christine Davenier à l’image.
« L » comme lettres : études de Lettres ou les lettres de l’alphabet donnant lieu à des albums (Voyelles, Seuil ; L’Oisillon né sans nom, Les Grandes Personnes) ou encore lettres enflammées de mes romans épistolaires (Trois fois LOU, Seuil) ou pour adultes (Je vous écris comme je vous aime aux éditions Calmann-Levy et Mon cher amour chez Le Rocher). Dans ma vie, ce fut souvent « Lettres ou…ne pas être ». Avec Maïa, l’épistolaire nous a toujours réunies. C’est une tradition familiale. Et le Festival de la correspondance à Grignan fut notre premier rendez-vous public entre auteures !

M (Maïa)
Comme maison. Je n’écris jamais aussi bien que chez moi, ma chatte pas loin et une tasse de thé à portée de main. J’ai besoin de solitude et de calme.

« M » aussi comme mots et musique. Ma conception de l’écriture est poétique. Je suis guidée par la musique des mots, leur sensorialité. Ils sont comparables à un matériau solide, bloc d’argile chantant, qui appelle les doigts et excite l’imagination. Construire une intrigue ne m’intéresse pas vraiment, en lire non plus d’ailleurs. J’aime plutôt entrer dans un personnage, rendre une atmosphère, toucher à une certaine vérité des sentiments.


N (Élisabeth)
Comme nulle : souvent je me suis sentie nulle. À l’école, je me noyais dans les dictées et dans les nombres. Naturellement pour me venger de mes sales notes en maths, j’ai écrit J’ai mal aux maths (Talents hauts). Ma façon d’apporter un réconfort non négligeable à ceux qui se croient nuls à tort.
« N » comme NON ! Le stade du non est normal dans le développement des enfants de 3 ans. Parfois je me demande si je ne suis pas restée à ce stade. Serais-je trop négative ou trop sur les nerfs ?
« N » comme Nathan où je dirige une « collection qui n’en est pas une ». J’invite des écrivains aux noms connus, reconnus ou inconnus, à écrire pour les collégiens et les collégiennes : faire lire de bons romans, je Nathan que ça !

O (Maïa)
Comme OVNI. Il arrive que les éditeurs perçoivent mes manuscrits de cette manière. Certains projets mettent donc du temps à voir le jour. Même si j’ai des thématiques récurrentes, je déteste me répéter au niveau de la forme, ce qui désarçonne certains éditeurs, mais heureusement pas les lecteurs ! 

« O » également comme ordinateur : jubilation de voir les mots se transformer en phrases puis en histoire sur l’écran à la vitesse de ma pensée. Clarté de la lecture, des corrections.


P (Élisabeth)
Comme page de papier : écrire n’est pas pour moi un métier mais une passion. Ma profession, la vraie, je m’amuse à la faire deviner aux enfants : « ça commence par P ça finit par E ». Un indice : « au début on dirait une envie de faire pipi ». Il y a toujours « pompière » qui fuse, mais vite arrive « psychologue » proposé par un/une qui sait de quoi il parle. C’est pour cet enfant-là que j’ai fait le voyage.
« P » comme pauvres parents pas parfaits mais perfectibles. Écrire pour les enfants, participe de l’éducation en douce et en douceur par albums interposés. Les livres sont des passerelles à partager. Ils permettent de prêter des mots pour parler de toutes les situations (Enfants cherchent parents trop bien (pas sérieux s’abstenir), Seuil). Et puis, le pouvoir des livres est peut-être plus que cela : préparer les parents potentiels que sont les enfants. Un peu prétentieux, mais possible.

Q (Maïa)
Comme Qui l’eut cru ? Dans la famille Brami, tout le monde écrit à part le frère, qui dessine. Ça fait quatre écrivains, quatre plumes singulières : Claude, Elisabeth, Maïa et Alma. Quid un jour d’un roman écrit en quatuor ?!


R (Élisabeth)
Comme les « RRRR » que roulait ma mère, Rena. Mon rrrapport au français est quasi rrreligieux : enfant de rrrrescapés venus d’ailleurs après guerrrre avec rrrien, rrrejetonne née dans une autrrre langue… le français m’a accueillie, nourrie et je le remercie à chaque mot écrit, à chaque livre lu.
« R » comme roman, rêve et refuge : des remèdes remarquables contre la réalité, des enfants (Amoureux grave, Thierry Magnier) et des adultes (Les Heures secrètes, Points Seuil).
« R » comme révoltée contre toutes formes de racisme, sexisme, antisémitisme. Je refuse les ghettos de toutes espèces y compris les ghettos littéraires dont certains salons du livre ont le secret et où les auteurs jeunesse sont réduits à une place ridicule ou moins reluisante que les autres romanciers. Ce fut ma mission quasi ratée durant 6 ans à la Mel (Maison des écrivains et de la littérature) en tant que vice-présidente.
« R » comme rimes. À quoi ça rime, les rimes ? À rien ! Parfois à faire rire ou à m’aider à écrire sur la vie, la mort… sans m’appesantir (Roule ma poule, Thierry Magnier).
« R » comme râler. Dans un CM2 de Grenoble, un journaliste de 10 ans m’a résumée ainsi : « Élisabeth Brami, j’ai compris, vous écrivez avec la rage. » Mes personnages rebelles sont en effet souvent en colère : Jamais de la vie chez Nathan ou Je renaîtrai de vos cendres, Flammarion.

S (Maïa)
Comme savoir. Une chose est sûre : je sais que je ne sais rien ! C’est pour cela que j’écris, pour essayer de m’approcher d’une certaine vérité, d’une certaine forme de beauté aussi, de (me) faire ressentir la vie, en quoi elle consiste, d’en rendre sa complexité. 
J’apprends en écrivant. J’apprends en vivant. Et chaque livre est comme le premier, comme si j’écrivais pour la première fois.

T (Élisabeth)
Comme traiter de tout sans tabou, pour tous et tous âges. Je traite le terriblement triste, le tragique, le très intime (Prunelle de mes yeux, éditions L’Atelier du poisson soluble). Inutile de tricher avec les lecteurs,
« T » comme titres. Toujours étonnant lorsque le titre surgit d’abord et que le travail consiste à le déplier comme un papier de bonbon, tenter d’en tirer le texte qu’il contient, album ou roman.
« T » comme tandem : la tradition texte/images en jeunesse veut que j’ai travaillé à deux avec tellement d’illustrateurs/trices de talents (que j’ai toujours choisis) que je ne tente pas de les citer tous ! T comme le train et les transports qui sont mes cabinets de lecture et d’écriture : le temps s’arrête, je suis tranquille et dans ma tête. Trop bien !

U (Maïa)

Comme usure, ce que ressentent beaucoup d’auteurs en ce moment, tant les conditions de travail se dégradent. Mais la Charte veille et se bat sur tous les fronts pour faire en sorte que le statut d’auteur soit reconnu en tant que tel, que nous puissions vivre de notre métier. J’essaie de m’y rendre utile. Restons unis !

VW (Élisabeth)

V comme Ville d’Avray où j’eus la chance d’exercer 32 ans mon métier de psychologue à l’Hôpital de Jour pour adolescents, d’y créer une bibliothèque, un atelier photo ainsi que des ateliers d’écriture ; des voyages culturels et une revue : « Lis tes ratures ». (L’écrit adolescent, Thierry Magnier).

V et W comme Varsovie, de son nom polonais Warzawa, ma ville natale, quittée en ruines à 18 mois pour trouver refuge à Paris avec mes parents et leurs vilaines valises en carton quasi vides. Il m’aura fallu plus de 50 ans pour qu’à la faveur d’un salon du livre où je représentais la littérature française, j’entende « VIE » dans « Varsovie ».

X : XX les filles

Y : XY les garçons (Maïa)
Récemment, une blogueuse a insinué que j’écrivais plutôt pour les filles, faisant référence à mes deux derniers romans pour adolescents — Les Princes charmants n’existent pas (Nathan) et Même les stars aiment les sardines à l’huile (De la Martinière Jeunesse). Je lui ai répondu que les garçons étaient présents partout dans mes livres, y compris dans mes albums dont les héros sont des garçons, mes nouvelles (Passages, Océan Editions) qui leur donnent la parole, mon premier roman pour adultes (Norma, éditions Folies d’encre) qui raconte la rencontre de Léo, 16 ans, laissé pour compte de la société avec une petite fille, ou encore mon récent essai sur le poète Jean Cocteau, Lettre au poète, paru chez Belin.


Z (Élisabeth)
Comme ZUT aux z’esprits bornés, aux z’empêcheurs de rigoler en rond, aux z’assassins de la liberté de penser, de créer, d’espérer.
« Z » comme ZIZI : titre d’un de mes derniers petits pavés dans la mare jeunesse, premier manuel de sexisme linguistique à l’usage des petits et des grands, illustré par Fred L. Vous m’en direz des nouvelles ! (Le Zizi des mots, éditions Talents Hauts.)

Zi end !

Maïa et Élisabeth Brami, décembre 2015, pour La Charte.