Baptiste Amsallem

Portrait écrit

De bon matin, par un beau 27 juin de 1986, Baptiste Amsallem naît dans un hôpital parisien. Il passe ses premières années dans une coquette maison en banlieue parisienne et, à 18 ans, est arraché de force à son monde d’adolescent bien établi pour migrer à Bagnols sur Cèze, et terminer le lycée.
Bon. Ce n’est pas le moment de paniquer. Il suffira de sourire et de dessiner dans les marges de ses copies, les autres finiront bien par l’accepter. C’est plus facile de gribouiller des bonshommes dans ses cahiers plutôt que de résoudre des équations ou d’écouter le cours de Gestion. Le dessin, ça attire la sympathie, ça isole de ses problèmes ; mais ça devient une obsession. Alors il ne s’arrête plus.
Il rencontre deux personnes : d’abord Julien Demarque, aujourd’hui directeur de production, et Fabrice Lli, peintre, qui partagent sa passion et qui l’encouragent à continuer, à aller au bout, et peut être, à en faire un métier.
La rencontre décisive se fait l’année de ses 19 ans.
Avec le bac en poche, Baptiste s’inscrit dans une école à Montpellier pour devenir Modelisateur/Animateur 3D. L’ennui et la frustration que lui procurent ces cours trop techniques le font dessiner encore plus.
C’est à ce moment qu’il rencontre Thomas et Marie Debitus. Ce couple de professionnels du dessin animé souhaitent monter une nouvelle école pour y former qui veut aux métiers de l’image. Baptiste décide de les suivre, ainsi qu’une quinzaine d’autres personnes, dans un petit village de 3000 habitants nommé Aniane. Ce sont les débuts de l’Atelier API.
Cette formation de deux ans est l’occasion pour lui de toucher à tous les métiers liés à la réalisation d’un film d’animation.
Mais Baptiste est tout à fait perdu face à la multitude de possibilités qui s’offrent à lui. Un soir, il tombe sur « Le piano des bois », un album illustré pour enfants d’Izuo Iwamura. Le jeune atelien réalise : « Des livres… C’est ça que je veux faire ».

Au terme de ses études, Baptiste croise la route de Loïc Dauvillier, qui lui propose le scénario de ce qui deviendra son premier livre pour petits : Dino et Pablo (Éd. Bang Ediciones). Quatre ans plus tard, Baptiste travaille les illustrations de son treizième livre, déjà.
Au gré des festivals et des salons, il multiplie les rencontres et varie les projets ; de la bande dessinée notamment (avec Loïc Dauvillier aux scénarios), pour la petite enfance : deux tomes de Monsieur Lapin (éd. Des ronds dans l’O) et un troisième en préparation. Il y aurait même un projet de dessin animé, mais chuuut… Chaque chose en son temps.

Entre diverses commandes pour la presse enfantine, il a commencé à illustrer les histoires d’un trio préhistorique « Balez, Malina et un amour de mammouth » scénarisées par Romain Pujol et Thitaume, pour le mensuel Wakou. Il va de médiathèques en classes pour rencontrer de jeunes lecteurs et partager avec eux sa passion du dessin.

Maintenant, Baptiste a très envie de raconter ses propres histoires, pour les petits et pour les grands. Mais comme dit plus haut : chaque chose en son temps.
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Avril 2014